12-26 février 2010
Côte d'Ivoire. Changement de gouvernement et de commission électorale
Le 12, le président Laurent Gbagbo annonce la dissolution du gouvernement et de la commission électorale indépendante (C.E.I.) chargée d'organiser l'élection présidentielle, repoussée à plusieurs reprises depuis 2005. Il demande au Premier ministre sortant Guillaume Soro, qui dirige un gouvernement d'union nationale, de former une nouvelle équipe, et déclare agir en faveur de la tenue d'« élections propres ».
Le 13, l'opposition non représentée au gouvernement, réunie dans le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix, dénonce un « coup d'État ».
Le 19, la répression d'une manifestation en faveur du rétablissement de la C.E.I. fait cinq morts à Gagnoa, dans le sud-ouest du pays, ville natale de Laurent Gbagbo, tenue par l'un des principaux partis d'opposition, le Rassemblement des républicains d'Alassane Ouattara.
Le 23, Guillaume Soro présente un gouvernement incomplet, ne comportant pas encore de représentants de l'opposition.
Le 25, le pouvoir et l'opposition s'accordent sur la nomination à la tête de la C.E.I. de l'ancien ministre des Affaires étrangères Youssouf Bakayoko, membre de l'opposition.
Le 26, l'opposition annonce son intention de participer au nouveau gouvernement.