12-29 août 2008
Liban. Attaques contre l'armée
Le 12, le Parlement accorde sa confiance au gouvernement d'union nationale de Fouad Siniora par 100 voix contre 5 et 2 abstentions, sur 127 députés.
Le 13, à Tripoli, dans le nord du pays, où des combats intenses ont opposé entre elles au cours des mois précédents les milices sunnites et alaouites, un attentat à l'explosif cause la mort de quinze personnes, dont onze soldats.
Le 18, le Hezbollah établit un « mémorandum d'entente » avec des personnalités et des associations salafistes – des fondamentalistes sunnites – du nord du pays. Animés par la volonté de « sauvegarder la paix civile », les signataires s'engagent à « interdire tout conflit armé et toute discorde » entre les diverses branches de la communauté musulmane et à être « solidaires [...] face à toute injustice dont l'une ou l'autre [partie] serait victime ». Cheikh Daiya al-Chahal, fondateur du mouvement salafiste au Liban, condamne cette initiative.
Le 28, dans le sud du pays, un hélicoptère de l'armée essuie des tirs au-dessus de la région d'Iqlim al-Touffah, un fief du Hezbollah. Un officier est tué. Le parti de Dieu reconnaîtra sa responsabilité.
Le 29, le gouvernement nomme le général Jean Kahwaji au poste de commandant en chef de l'armée, en remplacement de Michel Sleimane, élu président. Cette nomination faisait l'objet d'un litige entre les forces politiques.