12-30 juillet 1998
Japon. Élection de Keizo Obuchi au poste de Premier ministre à l'issue du scrutin sénatorial
Le 12, le Parti libéral démocrate (P.L.D.) subit un grave échec lors du renouvellement de la moitié du Sénat. Il paie ainsi, notamment, les atermoiements du gouvernement face aux réformes économiques exigées par la crise que traverse le pays. La formation du Premier ministre Ryutaro Hashimoto perd 17 des 61 sièges qu'elle détenait à la Chambre haute qui compte 250 élus. Le Parti socialiste est également en recul. Les bénéficiaires du scrutin sont le Parti communiste, le nouveau Parti démocrate de Naoto Kan, première force d'opposition, ainsi que les candidats indépendants. Le taux de participation est élevé, 58 p. 100.
Le 13, Ryutaro Hashimoto présente sa démission.
Le 24, de longues tractations entre les différents clans du P.L.D. aboutissent à l'élection de Keizo Obuchi, ministre des Affaires étrangères sortant, à la présidence du parti majoritaire à la Diète.
Le 30, la Diète élit à la tête du gouvernement Keizo Obuchi qui forme un « cabinet de renaissance économique » au sein duquel l'ancien Premier ministre Kiichi Miyazawa détient le portefeuille des Finances. Celui-ci confirme les mesures d'allégements fiscaux promis par le Premier ministre et s'engage à faire adopter le programme d'assainissement du système financier.