12 février-7 mars 2009
Algérie. Regain de violences durant la campagne électorale
Le 12, le président Abdelaziz Bouteflika annonce officiellement sa candidature à l'élection présidentielle prévue le 9 avril. Au pouvoir depuis 1999, le chef de l'État a fait amender la Constitution en novembre 2008 pour pouvoir briguer un troisième mandat.
Le 12 également, les deux partis kabyles – le Front des forces socialistes, le plus ancien parti d'opposition, et le Rassemblement pour la culture et la démocratie – annoncent qu'ils boycotteront le scrutin.
Le 12 enfin, quelques heures après l'annonce de la candidature du président, un double attentat à la bombe près de Tébessa, ville proche de la frontière tunisienne, provoque la mort de sept personnes.
Le 15, des islamistes armés organisent un barrage à 50 kilomètres d'Alger, tuant trois militaires, et l'attaque d'un convoi militaire près de Tébessa, qui provoque la mort de quatre soldats.
Le 22, neuf agents de sécurité sont tués dans une attaque au mortier menée par des islamistes près de Jijel, dans l'est du pays.
Le 7 mars, un attentat-suicide devant une caserne de gardes communaux à Tadmaït, près de Tizi Ouzou, fait deux morts et cinq blessés.