13-14 février 1984
Italie. Rupture du front syndical
Le 13, une rupture intervient au sein du front syndical italien, uni depuis 1972. La C.G.I.L., organisation regroupant quatre millions et demi d'adhérents, se désolidarise des deux autres syndicats composant la fédération, la C.I.S.L. et l'U.I.L. Le désaccord porte sur les propositions gouvernementales de mesures de lutte contre l'inflation. Ce sont surtout les communistes, majoritaires à la C.G.I.L., qui s'opposent à la politique du gouvernement.
Le 14, l'accord entre partenaires sociaux étant rendu impossible par cette cassure, le gouvernement doit recourir à la procédure du décret-loi pour faire appliquer des mesures (réduction de l'échelle mobile des salaires, limitation de l'augmentation des tarifs publics) dont l'objectif est de ramener à 10 p. 100 la hausse des prix en 1984.