13-18 mars 2011
Bahreïn. Répression de la contestation
Les 13 et 14, l'Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis, sous l'égide du Conseil de coopération du Golfe, dépêchent un millier d'hommes à Bahreïn, où le mouvement de contestation s'amplifie. Les manifestants réclament depuis février la démission du Premier ministre et l'instauration d'une monarchie parlementaire, rejetant les propositions d'ouverture d'un dialogue national formulées par le roi Hamad ben Issa al-Khalifa.
Le 15, le roi décrète l'état d'urgence, tandis que les affrontements entre manifestants et policiers font un mort dans chaque camp à Manama.
Le 16, les forces de l'ordre reprennent le contrôle de la place de la Perle, haut lieu de la contestation dans la capitale, faisant au moins trois morts parmi les manifestants.
Le 18, les autorités procèdent à la destruction du monument qui ornait la place de la Perle, lequel était devenu le symbole de la contestation.