13-20 septembre 1994
France. Annonce de la privatisation partielle de Renault
Le 13, le gouvernement annonce sa décision d'abaisser de 80 p. 100 à 51 p. 100 la participation de l'État dans le capital de Renault. Le mauvais accueil réservé par les syndicats à l'annonce de l'éventualité d'une privatisation totale du premier constructeur automobile français, le 5 août, a conduit à l'abandon provisoire du projet ; 3 p. 100 des parts sont réservés aux salariés de la société et 5 p. 100 à un noyau dur d'entreprises « partenaires ». Le reste sera proposé en priorité aux particuliers français. Le constructeur suédois Volvo cédera de 8 à 12 p. 100 des 20 p. 100 de parts qu'il détient dans le capital de Renault.
Le 20, la journée d'action contre la privatisation de Renault, organisée par la C.G.T. et la C.F.D.T., est peu suivie.