13-22 novembre 2022
Iran. Condamnations à mort d’« émeutiers »
Le 13, un tribunal de Téhéran prononce la première condamnation à mort d’un participant aux « émeutes » déclenchées par la mort en détention, en septembre, de Mahsa Amini, une jeune Kurde arrêtée par la police des mœurs. D’autres condamnations à mort interviennent les jours suivants, pour les motifs d’« inimitié à l’égard de Dieu » ou de « corruption sur Terre ».
Le 14, puis de nouveau les 21 et 22, Téhéran procède au bombardement de positions de l’opposition kurde iranienne situées dans le Kurdistan irakien.
À partir du 15, les manifestations, qui se poursuivent, marquent également l’anniversaire du mouvement de protestation sévèrement réprimé de l’hiver 2019-2020, occasionné par la hausse du prix des carburants. Le bilan estimé de ces émeutes était de trois cents morts.
Le 22, un nouveau bilan humain de la répression des manifestations, publié par l’ONG Iran Human Rights basée à Oslo, fait état d’au moins quatre cent seize morts.