13-23 septembre 2000
Espagne - France. Coups portés contre l'E.T.A
Le 13, la police espagnole interpelle vingt personnes appartenant à la structure politique de l'E.T.A., lors d'une opération menée au Pays basque, en Navarre et à Madrid.
Le 14, un attentat attribué à l'E.T.A. vise, à San Sebastián, un ancien conseiller à la Justice du gouvernement basque, José Ramon Recalde, qui est gravement blessé.
Le 15, à Bidart (Pyrénées-Atlantiques), la police française arrête Ignacio Gracia Arregui, considéré comme le chef de l'E.T.A.-militaire.
Les 16 et 17, dans les Pyrénées-Atlantiques et dans les Landes, la police française interpelle quinze personnes présumées membres de l'appareil logistique de l'E.T.A., parmi lesquelles celui qui est considéré comme son chef, José Luis Turillas. La structure logistique de l'organisation indépendantiste armée est « pratiquement démantelée », estime Madrid à la suite de cette opération, tout en mettant en garde contre sa probable reconstitution rapide.
Le 21, un élu du Parti populaire au pouvoir en Espagne, José Luis Ruiz Casado, est assassiné à Barcelone par l'E.T.A. C'est la première fois depuis six ans que cette organisation commet un attentat en Catalogne.
Le 23, plus de 100 000 personnes participent, à San Sebastián, à la manifestation anti-E.T.A. la plus importante jamais organisée au Pays basque.