13-23 septembre 2003
Côte d'Ivoire. Regain de tension et blocage du processus de paix
Le 13, le choix par le président Laurent Gbagbo des titulaires des portefeuilles de la Défense et de la Sécurité, laissés vacants, faute de consensus, depuis les accords signés à Marcoussis (Essonne) en janvier, est contesté par l'opposition et la rébellion. Guillaume Soro, chef des Forces nouvelles – actuelle appellation de la rébellion –, menace de quitter le gouvernement.
Le 16, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris ordonne la remise en liberté sous caution d'Ibrahim Coulibaly, arrêté en France en août alors qu'il était soupçonné de préparer un coup d'État en Côte d'Ivoire. Celui-ci est simplement assigné à résidence.
Le 23, les rebelles annoncent la suspension de leur participation au gouvernement pour protester contre le blocage du processus de paix.