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13-26 juillet 1988

Iran - Irak. Acceptation par l'Iran de la résolution 598 du Conseil de sécurité de l'O.N.U. sur un cessez-le-feu

Le 13, à la suite de nouveaux revers militaires subis par Téhéran, Hachemi Rafsandjani, président du Parlement iranien et commandant en chef par intérim des forces armées, annonce de « sérieux changements » dans la politique de défense iranienne, consistant en l'adoption d'une stratégie de repli sur des positions aisément défendables, le temps de réorganiser les forces militaires. Hachemi Rafsandjani n'exclut cependant pas une solution négociée du conflit sous l'égide de l'O.N.U.

Le 18, l'Iran annonce officiellement son acceptation sans condition de la résolution 598 du Conseil de sécurité de l'O.N.U. adoptée à l'unanimité le 20 juillet 1987 et acceptée par l'Irak, exigeant un cessez-le-feu immédiat, le retrait des belligérants aux frontières internationales et l'échange rapide des prisonniers de guerre. Tandis qu'un sentiment de soulagement prudent prévaut à Bagdad où l'on soupçonne Téhéran d'une opération tactique, le secrétaire général de l'O.N.U., Javier Perez de Cuellar, estime que la reprise des discussions pourrait aboutir à une trêve dans les dix jours.

Le 22, alors que Bagdad maintient une intense pression militaire sur le terrain, Javier Perez de Cuellar obtient des belligérants qu'ils acceptent la venue d'une mission technique de l'O.N.U. chargée d'étudier les modalités d'un cessez-le-feu, ainsi que des discussions à New York.

Le 26, le secrétaire général de l'O.N.U. entame des négociations séparées avec les ministres des Affaires étrangères irakien et iranien. Mais les pourparlers piétinent en raison de l'exigence présentée par l'Irak – fort de ses succès militaires – de négociations directes avec l'Iran avant la signature d'un cessez-le-feu, ce que l'Iran n'envisage qu'après l'arrêt des combats.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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