13-27 avril 1987
États-Unis - U.R.S.S.. Nouvelles concessions soviétiques sur les euromissiles
Du 13 au 15, George Shultz, secrétaire d'État américain, se rend à Moscou. Le 14, il annonce que l'U.R.S.S. est prête à signer un accord non seulement sur les missiles intermédiaires à moyenne portée en Europe, c'est-à-dire portant de 1 000 à 5 000 km, mais aussi sur les missiles intermédiaires à courte portée, c'est-à-dire portant de 500 à 1 000 km ; les Occidentaux s'étaient inquiétés de ce que l'élimination de ces derniers ne soit pas prévue dans les propositions soviétiques. George Shultz déclare le 15, avant de quitter Moscou, que les chances d'aboutir à un accord « sont à portée de la main ».
Le 16, Ronald Reagan déclare à Washington qu'un « accord historique » pourrait être conclu dès cette année. George Shultz informe ses alliés de l'O.T.A.N. à Bruxelles et leur demande de prendre une décision rapide sur les dernières propositions soviétiques. Cependant, cette nouvelle « option double zéro » suscite l'embarras de plusieurs pays d'Europe de l'Ouest qui estiment que leur sécurité ne peut être assurée sans un minimum de forces nucléaires, étant donné l'écrasante supériorité des forces du pacte de Varsovie au niveau des armes conventionnelles.
Le 23, les négociations américano-soviétiques reprennent à Genève, et, le 27, un projet de traité prévoyant la liquidation totale des euromissiles est officiellement présenté par les Soviétiques.