13-27 janvier 2000
France. Mobilisation contre la violence à l'école
Le 13, des actes de torture perpétrés dans un lycée de Longwy (Meurthe-et-Moselle) par trois élèves à l'encontre d'un de leurs camarades sont révélés.
Le 20, trois collégiens de Mantes-la-Jolie (Yvelines) sont mis en examen pour « extorsion » et « tentative de meurtre » pour avoir jeté par-dessus la rampe d'un escalier un élève qui ne voulait plus faire leurs devoirs. D'autres exactions sont révélées à la même période. Cette multiplication d'actes de violence mobilise parents d'élèves et enseignants qui occupent plusieurs établissements scolaires.
Le 27, le ministre de l'Éducation nationale, Claude Allègre, présente la deuxième phase du plan de lutte contre la violence à l'école, lancé en 1998. Les mesures annoncées prévoient du personnel supplémentaire dans les établissements sensibles, le renforcement de l'enseignement de la morale civique, la refonte des procédures disciplinaires, l'amélioration du partenariat entre l'Éducation nationale, la justice et la police. Ce plan est jugé insuffisant par les principales organisations syndicales d'enseignants.