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13-27 mai 2001

Italie. Victoire de la coalition de droite de Silvio Berlusconi aux élections législatives

Le 13, à l'issue d'une campagne centrée sur la personnalité de son chef, Silvio Berlusconi, la coalition de droite de la Maison des libertés remporte la majorité absolue aux élections législatives avec 368 sièges sur 630 à la Chambre des députés (+ 98 par rapport à la Chambre sortante) et 177 sièges sur 315 au Sénat (+ 61 par rapport au Sénat sortant). La coalition de centre gauche de L'Olivier, dirigée par Francesco Rutelli, obtient 242 députés (— 49) et 125 sénateurs (— 39); et Rifondazione comunista, de Fausto Bertinotti, 11 députés (— 3) et 3 sénateurs (=). Forza Italia, la formation de Berlusconi, devient le premier parti du pays, avec 29,4 p. 100 des suffrages: le groupe parlementaire, qui comprenait 117 membres, en compte maintenant 178. Les Démocrates de gauche, en deuxième position, réunissent 16,6 p. 100 des voix. Parmi les alliés de Silvio Berlusconi, l'Alliance nationale (extrême droite) de Gianfranco Fini est en léger recul, avec 12 p. 100 des voix, et la Ligue du Nord (régionaliste) d'Umberto Bossi s'effondre, avec 3,9 p. 100 des suffrages. Le taux de participation est de 81,2 p. 100.

Le 16, le président Carlo Azeglio Ciampi charge Silvio Berlusconi de former le gouvernement.

Le 27, lors du second tour des élections municipales partielles, le centre gauche conserve les municipalités de Rome, Naples et Turin.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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