13-28 septembre 2022
Maroc. Revendications pour la dépénalisation de l’avortement
Le 13, des associations féministes dénoncent la mort d’une adolescente de quatorze ans, dans une région rurale du pays, à la suite d’un avortement clandestin. Celle-ci aurait en outre été victime d’exploitation sexuelle. L’avortement n’est toléré au Maroc que si la santé de la mère est en danger ; tout avortement clandestin est passible de six mois à deux ans de prison pour la femme enceinte, et jusqu’à cinq ans pour le médecin qui le pratique.
Le 28, des dizaines de femmes manifestent devant le Parlement de Rabat en faveur de la dépénalisation de l’avortement.