13-29 avril 2003
Chine. Adoption de mesures contre le SRAS en Chine
Le 13, face à la progression de l'épidémie du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) dans son pays, le Premier ministre chinois Wen Jiabao admet que la situation est « grave ». Le numéro un chinois Hu Jintao, en visite dans la province du Guangdong où l'épidémie a débuté, se déclare quant à lui « inquiet ». Ces positions rompent avec l'inertie et le mutisme privilégiés jusque-là par les autorités chinoises.
Le 16, l'O.M.S. annonce l'identification du virus responsable du SRAS. Jamais observé jusqu'à présent, celui-ci appartient à la famille des coronavirus.
Le 20, les autorités chinoises limogent le ministre de la Santé Zhang Wenkang et le maire de Pékin Meng Xuenong, coupables d'avoir dissimulé l'étendue de l'épidémie de SRAS dans la capitale. Le bilan des malades et des morts est fortement réévalué. Les jours suivants, Pékin adopte des mesures visant à décourager les rassemblements de personnes dans la ville.
Le 29, les dix États membres de l'Association des Nations du Sud-Est asiatique et la Chine se réunissent à Bangkok afin de coordonner leurs efforts de lutte contre le SRAS. À la fin du mois, l'épidémie a contaminé 5 672 personnes dans le monde et 377 en sont mortes.