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13-30 juin 2022

Équateur. Mouvement de protestation contre l’augmentation du prix des carburants

À partir du 13, une dizaine de milliers d’indigènes venus de tout le pays manifestent à Quito contre la vie chère et notamment l’augmentation du prix des carburants, à l’appel de la Confédération des nationalités indigènes d’Équateur (Conaie). Ils réclament le départ du président Guillermo Lasso. De violents incidents opposent les contestataires aux forces de l’ordre.

Le 17, l’état d’urgence est imposé dans trois des vingt-quatre provinces du pays ; il est étendu à trois autres dans les jours qui suivent. En octobre 2019, un précédent soulèvement indigène avait paralysé le pays pendant une dizaine de jours, causant la mort de onze personnes.

Les 23 et 24, les manifestants tentent par deux fois de pénétrer dans le Parlement.

Le 25, le Parlement commence à débattre de la procédure de destitution du chef de l’État déposée par l’opposition, majoritaire mais divisée ; celle-ci sera rejetée le 28. Guillermo Lasso accepte de mettre fin à l’état d’urgence.

Le 26, alors que les violences ont fait six morts depuis le 13, Guillermo Lasso annonce une baisse du prix des carburants.

Le 30, sous la médiation de l’Église catholique, le gouvernement et la Conaie signent un accord qui prévoit une baisse supplémentaire du prix des carburants et la mise en place d’un comité de négociation, en échange de la fin des manifestations.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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