13-30 mars 2017
Belgique. Contagion de la situation politique en Turquie
Le 13, le bourgmestre d’Anvers Bart De Wever (N-VA), invoquant des risques pour l’ordre public, interdit la réunion que devait tenir le 17 à Berchem le Parti d’action nationaliste, une formation turque d’extrême droite, dans le cadre de la campagne référendaire sur la réforme constitutionnelle en Turquie. La diaspora turque en Belgique compte environ deux cent mille personnes, cent trente mille d’entre elles sont des votants potentiels au référendum d’avril.
Le 20, le Premier ministre Charles Michel prend la défense de la secrétaire d’État d’origine kurde Zuhal Demir qui est accusée par la presse turque de soutenir le Parti des travailleurs du Kurdistan, interdit en Turquie. Charles Michel dénonce la stratégie de « polarisation » menée par Ankara envers l’Union européenne, après de précédentes attaques contre l’Allemagne et les Pays-Bas.
Le 30, des affrontements opposent partisans et soutiens du président turc Recep Tayyip Erdogan devant le consulat et l’ambassade de Turquie à Bruxelles, alors que le scrutin référendaire est ouvert.