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13-31 juillet 2024

Israël - Autorité palestinienne - Iran - Liban. Assassinats ciblés de dirigeants du Hamas et du Hezbollah.

Le 13, l’armée israélienne mène une série de frappes sur un camp de déplacés d’Al-Mawasi, près de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, faisant au moins quatre-vingt-dix morts, pour moitié des femmes et des enfants, selon le ministère gazaoui de la Santé. L’armée israélienne explique avoir visé Mohammed Deif, le chef de la branche armée du Hamas, dont elle confirmera la mort deux semaines plus tard.

Le 18, le Parlement israélien adopte une résolution s’opposant à la création d’un État palestinien, qui « constituerait une menace existentielle pour l’État d’Israël et ses citoyens, perpétuerait le conflit israélo-palestinien et déstabiliserait la région ».

Le 20, l’armée israélienne frappe le Yémen pour la première fois depuis le début de la guerre qu’elle mène contre le Hamas. Cette attaque intervient au lendemain d’une attaque de drone menée par les houthistes sur Tel-Aviv. Tsahal précise avoir touché des « cibles militaires » houthistes dans le port d’Hodeida, qu’elle considère comme un « point d’entrée pour les armes iraniennes ».

Le 23, réunis à Pékin, les représentants de quatorze mouvements palestiniens, dont le Hamas et le Fatah qui sont en conflit depuis 2006, signent un accord de réconciliation. Le texte prévoit la création d’un « gouvernement intérimaire » commun dans la bande de Gaza à l’issue de la guerre.

Le 27, un tir de roquette tue douze jeunes âgés de dix à seize ans sur le plateau du Golan, un territoire syrien occupé par Israël depuis la guerre des Six Jours (1967). L’armée israélienne attribue cette frappe au Hezbollah, mouvement armé libanais, ce que ce dernier dément.

Le 30, l’armée israélienne affirme avoir « éliminé » Fouad Chokr, présenté comme « le plus haut commandant militaire » du Hezbollah, dans une frappe menée dans la banlieue sud de Beyrouth, la capitale du Liban. Il était, selon Tsahal, le « responsable de l’assassinat des douze enfants » tués sur le plateau du Golan.

Le 31, l’Iran annonce la mort d’Ismaïl Haniyeh, le chef du bureau politique du Hamas, présent à Téhéran pour l’investiture du président Massoud Pezeshkian. Selon le Hamas et des médias iraniens, il a été tué par une frappe aérienne imputée à Israël.

Le 31 également, un rapport du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme affirme que des « milliers de Palestiniens », civils et combattants, sont détenus de manière « arbitraire » par les autorités israéliennes depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza. Il signale des « violences sexuelles » et des actes « de torture ».

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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