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14-15 juin 1987

Italie. Progression du P.S.I. et recul du P.C.I. aux élections législatives

Les 14 et 15, le corps électoral italien renouvelle la Chambre des députés et le Sénat, au terme d'une campagne électorale qui, bien qu'ouverte depuis le début de la crise politique en mars, n'a pas permis de traiter les problèmes de fond. Le Parti socialiste de Bettino Craxi enregistre la plus forte poussée : avec 14,3 p. 100 des voix (+ 2,9 p. 100), il emporte 94 des 630 sièges (+ 21). Ces résultats sont obtenus au détriment du Parti communiste, qui, avec 26,6 p. 100 des voix (− 3,3 p. 100), obtient 177 sièges (− 21). La principale force politique demeure la Démocratie chrétienne avec 34,3 p. 100 des voix (+ 1,4 p. 100) et234 sièges (+ 9). Les trois petits partis « laïcs » qui faisaient partie, avec le P.S. et la D.C., de la coalition au pouvoir d'août 1983 à mars 1987 reculent (républicain : 21 sièges, − 8 ; social-démocrate : 17 sièges, − 6 ; libéral : 11 sièges, − 5), ainsi que l'extrême droite (M.S.I. : 35 sièges, − 7). Les Verts font leur entrée à la Chambre avec 13 sièges, les radicaux progressent, passant de 11 à 13 sièges, ainsi que la Démocratie prolétarienne (8 sièges, + 1). Au Sénat, le rapport des forces est le même, à quelques exceptions près dues aux particularités locales.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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