14-15 juin 2002
Tchèque (République). Victoire des sociaux-démocrates aux élections législatives
Les 14 et 15 se déroulent les élections législatives que remporte le Parti social-démocrate de Vladimir Spidla, avec 30,2 p. 100 des suffrages et 70 sièges sur 200 au Parlement (— 4 par rapport aux élections de juin 1998). Le Parti démocratique civique de l'ancien Premier ministre Václav Klaus subit un revers, avec seulement 24,5 p. 100 des suffrages et 58 députés (— 5). Le Parti communiste – non réformé – crée la surprise en s'imposant, avec 18,5 p. 100 des voix et 41 sièges (+ 17), comme la troisième force du pays. L'Union chrétienne-démocrate alliée à l'Union de la liberté apparaît également en recul avec 14,3 p. 100 des voix et 31 élus (— 8). Le taux de participation, 58 p. 100, en forte chute par rapport à celui des élections de 1998, traduit un certain rejet du jeu politique par les électeurs à la suite de la conclusion, sous la précédente législature, d'un « contrat d'opposition » entre le Premier ministre social-démocrate Milos Zeman, à la tête d'un gouvernement minoritaire, et son adversaire Václav Klaus, à la tête du Parlement. Le président Václav Havel demande à Vladimir Spidla de former le gouvernement. Celui-ci formera, le 15 juillet, un gouvernement de coalition réunissant le Parti social-démocrate, l'Union chrétienne-démocrate et l'Union de la liberté, et disposant d'une majorité d'un siège au Parlement.