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14-21 septembre 1988

France. Adoption d'un plan pour l'emploi et du projet de budget pour 1989

Le 14, Michel Rocard fait approuver par le Conseil des ministres un ensemble de mesures destinées à lutter contre le chômage et à créer des emplois. Prévoyant un allégement des coûts de la main-d'œuvre (dont une exonération des charges sociales pour l'entreprise individuelle qui embauche son premier salarié), une amélioration des conditions de financement des P.M.E., une amélioration de la formation donnée aux bénéficiaires d'emploi social (T.U.C. et S.I.V.P.), ainsi qu'un « chantier » sur l'aménagement du temps de travail, ce plan devrait coûter 5 milliards de francs.

Le 21, l'adoption par le Conseil des ministres du projet de loi de finances pour 1989 permet de concrétiser ces options en faveur de l'emploi. L'abondance des recettes qui augmentent plus vite (1 067,4 milliards, + 6,7 p. 100) que les dépenses (1 113,8 milliards, + 4,5 p. 100), tout en permettant de réduire le déficit de 115 milliards à 100 milliards, autorise des allégements fiscaux, bénéficiant aux particuliers (baisse de la T.V.A.), mais aussi aux entreprises (baisse ou exonération d'impôt sur les bénéfices) en vue de favoriser l'embauche. Des crédits supplémentaires sont accordés à des secteurs prioritaires, en tête desquels se trouve l'emploi et la formation professionnelle (+ 22 p. 100). Enfin, l'impôt de solidarité sur la fortune (I.S.F.), au taux maximal de 1,1 p. 100, est inclus dans ce projet. Il doit servir à financer le revenu minimum d'insertion (R.M.I.) en faveur des plus pauvres, qui, lui, fait l'objet d'un texte de loi séparé.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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