14-25 octobre 1991
Zaïre. Rupture du dialogue entre le pouvoir et l'opposition
Le 14, Étienne Tshisekedi, nommé Premier ministre à la fin de septembre par le président Mobutu, forme un « gouvernement de crise ». Après deux semaines de discussions et de désaccord, les partisans du président conservent les portefeuilles de la Défense, des Affaires étrangères, du Plan et des Mines.
Le 21, Étienne Tshisekedi est révoqué par une ordonnance présidentielle. Des manifestations hostiles au régime ont lieu à Lubumbashi et à Kinshasa.
Le 23, Mungul Diaka, membre de l'opposition mais aussi ancien ministre de Mobutu, est nommé Premier ministre. Cette nomination provoque, les jours suivants, émeutes et scènes de pillage dans la capitale.
Le 25, la France et la Belgique décident le départ de leurs troupes stationnées au Zaïre depuis les émeutes qui ont eu lieu à la fin de septembre afin de protester contre le refus du président Mobutu de démocratiser son régime.