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14-26 décembre 2018

Syrie - États-Unis. Annonce du retrait américain de Syrie

Le 14, les Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG), chassent l’organisation État islamique (EI) de Hajin, son dernier fief urbain dans la province de Deir ez-Zor proche de la frontière irakienne, qu’elles assiégeaient depuis septembre avec l’aide de la coalition internationale.

Le 17, le président turc Recep Tayyip Erdogan déclare avoir obtenu l’accord de Washington pour combattre les « groupes terroristes » dans le nord-est de la Syrie, région que contrôlent les forces arabo-kurdes des FDS. En août 2016 et janvier 2018, l’armée turque est intervenue en territoire syrien, à l’ouest de l’Euphrate, pour empêcher les combattants kurdes de prendre le contrôle d’une zone continue le long de la frontière turque.

Le 19, Donald Trump crée la surprise en annonçant le retrait des forces spéciales américaines déployées dans le nord-est du pays, qui comptent quelque deux mille hommes. Il déclare : « Nous avons vaincu l’État islamique en Syrie, ma seule raison d’y être. » Cette décision va à l’encontre des avis exprimés récemment par la plupart de ses collaborateurs.

Le 20, le secrétaire américain à la Défense James Mattis annonce sa démission. Le 22, le coordinateur de la coalition internationale chargée de lutter contre l’organisation État islamique en Irak et en Syrie, Brett McGurk, fait de même.

Le 26, Donald Trump rend une visite surprise aux troupes américaines en Irak. Il déclare que « les États-Unis ne veulent plus être le gendarme du monde » et continuer à « être exploités par des pays qui utilisent [son] incroyable armée pour les protéger [et ne] paient pas pour cela », y compris « des pays très riches » et « pas seulement au Moyen-Orient, [mais] partout dans le monde ».

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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