14-26 février 2007
Iran. Menace de nouvelles sanctions internationales contre les activités nucléaires de Téhéran
Le 14, à Zahedan, dans le sud-est du pays, un attentat à la voiture piégée contre un bus transportant des gardiens de la révolution fait onze morts. Il est revendiqué par un obscur groupe sunnite. Les autorités arrêtent des suspects qui seraient liés aux services secrets américains et britanniques. L'un d'eux sera exécuté le 19.
Le 18, au terme de la visite à Téhéran du président syrien Bachar Al-Assad, les deux pays annoncent un renforcement de leur alliance face aux « complots » fomentés par les États-Unis et leurs alliés, en Irak, en Palestine, au Liban et en Afghanistan.
Le 21 expire le délai de soixante jours accordé à Téhéran par le Conseil de sécurité de l'O.N.U., dans le cadre de sa résolution 1737 de décembre 2006, pour suspendre ses activités d'enrichissement de l'uranium. L'attitude de l'Iran ouvre la voie à de nouvelles sanctions internationales.
Le 22, un rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique indique que Téhéran va poursuivre ses activités d'enrichissement au stade industriel. Le rapport confirme également que Téhéran refuse d'appliquer les « mesures de transparence requises ».
Le 25, Téhéran annonce le tir d'une première fusée spatiale « porteuse de matériels de recherche », dans le cadre du programme iranien de placement de satellites en orbite.
Le 25 également, Téhéran annonce la grâce, par le guide suprême de la révolution Ali Khamenei, du Français Stéphane Lherbier, arrêté en novembre 2005 pour être entré dans les eaux territoriales iraniennes et qui purgeait une peine de dix-huit mois de prison.
Le 26, les membres permanents du Conseil de sécurité et l'Allemagne, réunis à Londres autour du dossier nucléaire iranien, conviennent du principe du renforcement des sanctions contre l'Iran.