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14-26 juillet 1981

Centrafricaine (République). État de siège et dissolution des partis d'opposition

Le 14, un attentat dans un cinéma de Bangui fait trois morts et vingt-sept blessés. Aussitôt réuni sous la présidence de David Dacko, le gouvernement dénonce le terrorisme et les actions destinées à créer l'insécurité au sein de la population. Charles Hernu, ministre de la Défense, dément les informations selon lesquelles les effectifs français en Centrafrique auraient été réduits.

Le 18, David Dacko ordonne la dissolution de trois partis politiques d'opposition, dont le Mouvement centrafricain de libération nationale (M.C.L.N.) dirigé par Idi Lalla qui avait revendiqué l'attentat, et annonce la création d'un tribunal d'exception. Ange Patassé, ancien Premier ministre, est arrêté.

Le 21, l'état de siège est décrété et le président Dacko fait appel à l'armée en précisant que « l'emploi de la force comporte l'usage des armes ». La France se déclare « surprise » par ces récentes décisions.

Le 23, Simon Bozanga, Premier ministre, affirme que l'attitude française rappelle l'interventionnisme du pouvoir giscardien.

Le 26, à Paris, divers dirigeants de l'opposition en exil, réunis sous le nom de Conseil politique provisoire, demandent le départ immédiat du président Dacko.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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