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14-29 novembre 2004

Iran. Accord sur la suspension de l'enrichissement d'uranium

Le 14, le gouvernement déclare accepter le compromis négocié au début du mois à Paris avec la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, qui prévoit le gel par l'Iran de ses activités d'enrichissement d'uranium en échange de la négociation, avec l'Union européenne, d'un accord d'aide au développement d'un programme nucléaire civil. Cette décision, à laquelle Téhéran se refusait depuis plusieurs mois, lui permet d'échapper aux sanctions que les États-Unis entendaient faire adopter à son encontre par le Conseil de sécurité de l'O.N.U. pour violation du traité de non-prolifération (T.N.P.). Un premier accord entre l'Iran et l'Union européenne, conclu en octobre 2003, était resté lettre morte.

Le 15, l'Agence internationale de l'énergie atomique (A.I.E.A.) remet son septième rapport sur les recherches iraniennes dans le domaine nucléaire. Celui-ci relève de « nombreuses infractions » aux obligations du T.N.P., mais ne confirme pas le caractère militaire de ces recherches, malgré la subsistance de zones d'ombre.

Le 22, l'Iran suspend ses activités d'enrichissement d'uranium conformément à l'accord conclu avec les Européens.

Le 29, l'A.I.E.A. adopte, malgré les réserves de Washington, une résolution modérée qui n'évoque pas l'éventualité de sanctions. L'Iran salue cette « grande victoire » sur les États-Unis, tout en affirmant qu'il « ne renoncera jamais » définitivement à l'enrichissement d'uranium.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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