14 janvier 1999
Union européenne. Rejet d'une motion de censure de la Commission européenne
Le Parlement de Strasbourg repousse, par 293 voix contre 232 et 27 abstentions, la motion de censure de la Commission de Bruxelles déposée par un partisan de Philippe de Villiers. La motion, pour être adoptée, devait réunir une majorité des deux tiers. Toutefois, le résultat affaiblit le président de la Commission, le Luxembourgeois Jacques Santer. Cette motion était justifiée par la mauvaise gestion de la Commission, illustrée par diverses affaires révélées par un fonctionnaire du service de contrôle financier de l'exécutif bruxellois. Une résolution socialiste, qui prévoit la création d'un « comité d'experts indépendants » chargé d'enquêter sur les fraudes et les irrégularités présumées, est adoptée. Deux autres résolutions soutenues par des députés de droite et une partie des Verts, qui demandaient la démission de deux commissaires socialistes particulièrement concernés par les dossiers litigieux, la Française Édith Cresson et l'Espagnol Manuel Marin, sont repoussées.