14 juillet-8 août 2002
France. Tentative d'attentat contre le président Jacques Chirac
Le 14, à Paris, un homme armé d'une carabine 22 long rifle tire en direction du président Chirac alors que celui-ci descend l'avenue des Champs-Élysées à bord d'une voiture découverte, avant le défilé militaire du 14-Juillet. Rapidement maîtrisé, Maxime Brunerie, qui semble avoir agi seul, revendique son appartenance à Unité radicale, un groupuscule néo-nazi créé en juin 1998 en vue de fédérer divers mouvements de l'extrême droite.
Le 2 août, Maxime Brunerie, qui avait été hospitalisé à la suite de son acte en raison de ses pulsions suicidaires, est mis en examen pour tentative d'assassinat.
Le 6 août, le Conseil des ministres ordonne la dissolution d'Unité radicale.
Le 8 août, le tribunal de grande instance de Paris, saisi par diverses associations, statuant en référé, ordonne la fermeture du site Internet d'Unité radicale, en raison du caractère antisémite de son contenu.