Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

14 octobre-24 novembre 2008

France. Polémique autour du pistolet Taser

Le 14, la police procède à des interpellations et à des perquisitions dans le cadre d'une enquête préliminaire ouverte en mai à la suite de la plainte déposée par Olivier Besancenot, porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire, pour, notamment, « atteinte à la vie privée ». Selon la presse, ce dernier et sa famille auraient fait l'objet, d'octobre 2007 à janvier 2008, d'une enquête menée par une officine de renseignement.

Le 16, le parquet ouvre une instruction judiciaire pour, notamment, « violation du secret professionnel », « détournement de finalité de données », « divulgation intentionnelle de données confidentielles » et « accès frauduleux à un système automatisé de données ». Sept personnes sont mises en examen, parmi lesquelles un détective privé, deux policiers, un douanier ainsi qu'Antoine Di Zazzo, directeur de S.M.P. Technologies qui distribue en France le pistolet à impulsions électriques Taser équipant les forces de l'ordre. Antoine Di Zazzo a par ailleurs assigné pour diffamation Olivier Besancenot qui avait affirmé sur son blog, en juin 2007, que le pistolet Taser aurait « probablement déjà fait taire » plus de cent cinquante personnes aux États-Unis.

Le 24 novembre, le tribunal correctionnel de Paris déboutera S.M.P. Technologies de sa plainte.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

Événements précédents