14 septembre 1984
Maroc. Élections législatives
Sept millions de Marocains élisent au suffrage direct cent quatre-vingt-dix-neuf députés. L'Union constitutionnelle, formation centriste créée depuis dix-sept mois par l'ancien Premier ministre Maati Bouabid, arrive en tête avec 55 sièges. Viennent ensuite le Rassemblement national des indépendants avec 38 sièges, puis l'Union socialiste des forces populaires, qui passe de 15 sièges obtenus aux élections de 1977 à 34, et le Mouvement populaire, avec 31 sièges. Le grand perdant de cette consultation est le parti de l'Istiqlal, parti islamique, qui ne conserve que 23 de ses 45 sièges. Son secrétaire général, Mohamed Boucetta, dénonce l'intervention de l'appareil administratif dans ces élections, qui, selon lui, « ne reflètent en rien la carte politique du pays ».