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15-21 décembre 2005

États-Unis. Débat sur les dispositions antiterroristes

Le 15, la Maison-Blanche accepte le principe de l'amendement présenté par le sénateur républicain John McCain, qui étend l'interdiction de la torture aux prisonniers étrangers détenus par l'armée ou par la C.I.A., que ce soit aux États-Unis ou à l'étranger. Lors du débat parlementaire, en juillet, le vice-président Dick Cheney avait tenté d'exclure la C.I.A. du champ d'application de la loi.

Le 16, le Sénat refuse de reconduire certaines dispositions de la loi antiterrorisme dite Patriot Act, adoptée en octobre 2001 à la suite des attentats du 11 septembre. La fronde des sénateurs est en partie alimentée par les révélations du New York Times, ce même jour, concernant l'accord secret donné en 2002 par le président George W. Bush à la National Security Agency (N.S.A.) pour effectuer des écoutes téléphoniques aux États-Unis sans en référer à la justice – la N.S.A. n'opèrant habituellement qu'à l'étranger.

Le 18, le président Bush s'adresse solennellement à la nation, pour la première fois depuis le début de l'intervention américaine en Irak en mars 2003. Il justifie sa conduite de la guerre ainsi que l'autorisation accordée à la N.S.A. d'effectuer des écoutes dans le cadre de la lutte antiterrorisme. Une polémique se développe toutefois au sujet de la légalité de cette démarche.

Le 21, le Sénat reconduit pour six mois toutes les dispositions du Patriot Act.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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