15-27 novembre 1985
France. Amélioration des indices économiques
Le 15, le taux d'intervention de la Banque de France baisse pour la huitième fois de l'année : il atteint 8,75 p. 100 contre 10,75 p. 100 au début de 1985, ce qui confirme la volonté du gouvernement de voir le coût du crédit diminuer. Les banques baissent à leur tour leur taux de base bancaire, le 20 : il passe à 10,60 p. 100 contre 12 p. 100 en janvier 1985
Le 22, s'achève une semaine « folle » à la Bourse de Paris, pendant laquelle les cours ont monté en moyenne de 6,5 p. 100. L'indice C.A.C. (de la Compagnie des agents de change), qui était revenu aux alentours de 200 au début d'octobre, après avoir dépassé 230 le 31 mai, se retrouve proche de 250 à la fin de novembre, ce qui représente une hausse sans précédent depuis mars 1978. Cette ascension des cours serait due principalement à d'importants achats étrangers, surtout anglo-saxons.
Le 27, l'I.N.S.E.E. confirme qu'en octobre les prix n'ont augmenté que de 0,3 p. 100. La très nette décélération de l'inflation est ainsi vérifiée, après des hausses de 0,1 p. 100, en août et en septembre, ce qui devrait permettre de limiter l'inflation à un taux inférieur à 5 p. 100 en 1985, contre 6,7 p. 100 en 1984. Les autres indices d'octobre tendent eux aussi à s'améliorer : le nombre des chômeurs, qui reste très élevé (2 367 500), baisse de 0,7 p. 100 par rapport au mois de septembre, et la balance du commerce extérieur enregistre un excédent de 982 millions, bien que, pour les dix premiers mois de l'année, elle ait été déficitaire de 19,7 milliards de francs.