15-29 janvier 2018
Égypte. Renoncement de la plupart des candidats à l’élection présidentielle
Le 15, Mohamed Anouar el-Sadate, neveu de l’ancien raïs, renonce à se présenter à l’élection présidentielle prévue en mars, jugeant que celle-ci n’est pas libre.
Le 19, le président Abdel Fattah al-Sissi annonce, dans un discours à la télévision publique, son intention de briguer un second mandat.
Le 20, l’ancien chef d’état-major des armées Sami Anan, dont la popularité est croissante, présente également sa candidature.
Le 23, Sami Anan est arrêté pour incitation à la division entre les forces armées et falsification de documents officiels. La justice militaire interdit aux médias de faire état de son arrestation. D’autres candidats ont été écartés ou ont renoncé à se présenter. En décembre 2017, le colonel Ahmed Konsowa a été arrêté et condamné à six ans de prison pour avoir présenté sa candidature, le mois précédent, sans l’accord de l’armée. Toujours en décembre 2017, l’ancien Premier ministre Ahmed Chafik a renoncé subitement à sa candidature qu’il avait déposée en novembre.
Le 24, l’avocat et militant anticorruption Khaled Ali retire sa candidature qu’il avait déposée en mai 2017. Il avait été arrêté à cette même date pour outrage public aux bonnes mœurs.
Le 27, le député et président du club de football Zamalek, Mortada Mansour, renonce à son tour à se présenter.
Le 27 également, le parti Néo-Wafd rejette la candidature de son président Al-Sayed Al-Badawi et se rallie au président Sissi.
Le 29, date limite du dépôt des candidatures, le président du parti El-Ghad, Moussa Mostafa Moussa, partisan du président Sissi, présente sa candidature. Il doit être le seul challenger du chef de l’État sortant.