16-18 août 1988
Liban. Boycott de l'élection présidentielle par les députés chrétiens
Le 16, Soleiman Frangié, chef des chrétiens du Nord-Liban et ancien président de la République, présente sa candidature officielle à la présidence ; selon la Constitution, les élections doivent avoir lieu avant le 23 septembre, terme du mandat du chef de l'État sortant, Amine Gemayel. Cette candidature est récusée par les Forces libanaises, ainsi que par les États-Unis et Israël : Soleiman Frangié est jugé trop proche de Damas, avec qui Washington a tenté en vain de trouver un compromis concernant la succession du président Gemayel.
Le 18, l'élection présidentielle, que les formations chrétiennes, incapables de s'entendre sur le nom d'un candidat, ont appelé à boycotter, ne peut avoir lieu au Parlement libanais en l'absence du quorum requis.