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16-21 décembre 1984

France. Refus des syndicats ouvriers de signer l'accord sur la flexibilité de l'emploi

Le 16, les discussions sur la flexibilité de l'emploi entre les organisations patronales et syndicales s'achèvent par l'adoption d'un protocole d'accord. L'enjeu de cette longue et importante négociation, commencée le 28 mai, était de trouver les moyens de donner aux entreprises les souplesses nécessaires pour créer des emplois, tout en ménageant la politique contractuelle et en limitant les reculs sociaux.

Le 21, les trois centrales syndicales, F.O., C.F.T.C. et C.F.D.T., annoncent successivement qu'elles ne signeront pas « en l'état » le protocole sur l'« adaptation des conditions de l'emploi » avec le C.N.P.F. Après la C.G.T., qui avait dénoncé l'« agression antisociale » du patronat, c'est donc l'ensemble des grandes centrales ouvrières qui repousse les propositions du C.N.P.F. La C.G.C., seule, a accepté de signer le protocole.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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