16-21 mai 2022
France. Nomination d’Élisabeth Borne au poste de Premier ministre
Le 16, le président Emmanuel Macron nomme Élisabeth Borne (LRM) à la fonction de Premier ministre, où elle succède à Jean Castex. Ancienne conseillère de divers ministres socialistes, ancienne préfète de la région Poitou-Charentes, ancienne présidente de la RATP, Élisabeth Borne a été en charge de différents ministères depuis le début du quinquennat : Transports puis Transition écologique et solidaire et, enfin, Travail, Emploi et Insertion. Elle est la deuxième femme à accéder à cette fonction en France, après Édith Cresson en 1991. Le décret de nomination précise qu’elle est « chargée de la planification écologique et énergétique ». Par ailleurs, Élisabeth Borne est pour la première fois candidate aux élections législatives, en juin, dans le Calvados.
Le 20, le secrétaire général de l’Élysée Alexis Kohler annonce la composition du gouvernement d’Élisabeth Borne. Plus de la moitié des vingt-sept ministres et secrétaires d’État étaient déjà membres du précédent gouvernement. Bruno Le Maire reste à la tête du ministère de l’Économie et des Finances, Gérald Darmanin à l’Intérieur et Éric Dupond-Moretti à la Justice. La nomination de l’historien Pap Ndiaye à l’Éducation nationale constitue la principale rupture avec le cabinet précédent. Par ailleurs, Catherine Colonna est nommée à l’Europe et aux Affaires étrangères, Sébastien Lecornu aux Armées, Brigitte Bourguignon à la Santé, Olivier Dussopt au Travail. Le portefeuille de l’Écologie est réparti entre Amélie de Montchalin, nommée à la Transition écologique et à la Transition des territoires, et Agnès Pannier-Runacher, chargée de la Transition énergétique.
Le 21, le site d’information Mediapart révèle que l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique, une association fondée en février par des initiatrices du collectif #MeTooPolitique, a informé au cours des jours précédents les partis La République en marche (LRM) et Les Républicains (LR) d’un signalement pour des faits présumés de viols visant Damien Abad, ancien président du groupe LR à l’Assemblée nationale et nouveau ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées.