16-23 août 2000
Royaume-Uni - États-Unis. Avancées dans le domaine de la bioéthique
Le 16, la direction britannique de la Santé rend public un rapport favorable au développement des recherches sur le clonage d'embryons humains à des fins thérapeutiques, et non reproductives. La technique consiste à produire in vitro des cellules souches humaines qui pourront être introduites dans un organisme, sans risque de rejet, afin de traiter des affections telles que le diabète, l'hépatite ou des maladies dégénératives jusqu'à présent incurables comme les maladies de Parkinson ou d'Alzheimer. Un projet de loi doit être présenté au Parlement de Londres. Cette position provoque des réactions diverses au Royaume-Uni comme en France, où les lois sur la bioéthique de juillet 1994 interdisent toute recherche sur l'embryon humain. Elle sera condamnée par le Vatican et par l'Allemagne.
Le 23, le gouvernement américain autorise l'utilisation de fonds publics pour la recherche sur les embryons, qui ne pouvait jusque-là être financée que par des capitaux privés. Un dispositif de mesures d'ordre éthique encadrera cette recherche.