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16-23 février 2001

Irak. Nouveaux bombardements américano-britanniques

Le 16, des avions américains et britanniques bombardent des objectifs militaires dans les environs de Bagdad, en riposte, selon Washington, aux menaces de la D.C.A. irakienne contre les avions chargés de faire respecter les zones d'exclusion aérienne imposées à l'Irak. L'administration Bush avait fait part de son intention de durcir le ton envers Bagdad. Il s'agit de la première action de ce type depuis l'opération « Renard du désert », en décembre 1998.

Le 17, la France, qui pas plus que l'O.N.U., n'avait été avertie du projet de raid américano-britannique, exprime son « incompréhension » et son « malaise » devant ces frappes qui « entretiennent aujourd'hui une tension dommageable à la mise en œuvre d'une solution concertée au problème irakien conformément aux objectifs du Conseil de sécurité ». Paris avait suspendu en décembre 1998 sa participation aux opérations de survol des zones d'exclusion aérienne.

Le 22, l'aviation américaine effectue de nouveaux raids contre des objectifs situés au nord de Mossoul, dans la zone d'exclusion aérienne du nord du pays. Washington évoque l'aide apportée par la Chine à la modernisation de la défense antiaérienne irakienne.

Le 23, à l'issue de ses entretiens à Camp David avec Tony Blair, le Premier ministre britannique, qui est le premier dirigeant européen à le rencontrer, le président George W. Bush déclare que Washington et Londres « travailleront ensemble » à rendre les sanctions contre Bagdad « plus efficaces ».

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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