16-23 juillet 2003
São Tomé-et-Príncipe. Échec d'un coup d'État
Le 16, un groupe de militaires, dirigé par le major Fernando Pereira, prend le pouvoir sans violence et dissout les institutions, en l'absence du président Fradique de Menezes en visite au Nigeria. Ce coup de force intervient au moment où la perspective d'une prochaine exploitation des réserves pétrolières exacerbe les tensions dans l'archipel.
Le 23, le président de Menezes regagne son pays et reprend ses fonctions après avoir passé avec les putschistes un accord de compromis incluant le vote d'une loi d'amnistie et la constitution d'un gouvernement d'union nationale.