16-25 septembre 2007
Iran. Menaces de nouvelles sanctions européennes
Le 16, le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner affirme que le monde doit «se préparer au pire», c'est-à-dire à une «guerre» contre l'Iran, tout en appelant à «négocier jusqu'au bout». Il annonce que, en dehors du cadre de l'O.N.U., la France prône l'adoption par l'Union européenne de sanctions économiques contre Téhéran et que Paris a demandé aux entreprises françaises, du secteur de l'énergie notamment, de ne plus investir en Iran.
Le 25, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad déclare devant l'Assemblée générale de l'O.N.U. que «la question nucléaire de l'Iran est close» et relève désormais de la seule Agence internationale de l'énergie atomique (A.I.E.A.). Le 21 août, Téhéran est convenu avec le directeur de l'A.I.E.A. Mohamed ElBaradei de répondre avant décembre à l'ensemble des questions pendantes sur ses activités nucléaires secrètes. La veille, invité à l'université Columbia de New York, Mahmoud Ahmadinejad avait dénoncé la «désinformation» et l'«ignorance» des médias américains à l'égard de son pays, déclarant notamment: «Nous ne croyons pas en l'arme atomique.»