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16-26 mars 1981

Mauritanie. Échec d'une tentative de coup d'État

Le 16, des officiers de l'Alliance pour une Mauritanie démocratique (A.M.D.) tentent de prendre le pouvoir à Nouakchott. Le putsch échoue le jour même. Nouakchott, qui accuse le Maroc d'être à l'origine de cette tentative de coup d'État, saisit l'O.N.U., l'O.U.A. et la Ligue arabe pour qu'elles « fassent cesser l'agression marocaine » et décide de rompre ses relations diplomatiques avec Rabat.

Au Maroc, le Premier ministre Maadi Bouabid s'élève contre ces « accusations mensongères » et déclare que la Mauritanie s'engage « dans un processus d'escalade antimarocain ». Alger, pour sa part, lance une mise en garde à Rabat contre toute « atteinte à la stabilité et à l'indépendance de la Mauritanie ».

Le 24, quatre des neuf officiers arrêtés et accusés de participation au putsch sont condamnés à mort ; ils sont exécutés le 26. Le même jour, le Polisario annonce l'occupation temporaire de Guelta-Zemmour, en territoire marocain. Rabat accuse Nouakchott d'accorder aux combattants sahraouis des bases de repli à l'intérieur de ses frontières.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS