16-31 août 2000
France - Royaume-Uni. Retrait du certificat de navigabilité du supersonique Concorde
Le 16, un communiqué du Bureau enquêtes-accidents (B.E.A.) chargé d'élucider les causes du crash d'un Concorde d'Air France peu après son décollage de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, en juillet, affirme que « c'est la destruction d'un pneu – événement simple, dont on ne peut affirmer qu'il ne puisse se reproduire – qui a provoqué divers dégâts à la structure et au système de l'avion conduisant à son écrasement ». Les autorités aériennes françaises et britanniques annoncent aussitôt la suspension du certificat de navigabilité des Concorde d'Air France et de British Airways.
Le 31, le rapport d'étape du B.E.A. indique qu'une pièce métallique présente sur la piste a provoqué l'éclatement d'un pneu de l'appareil. Peu après, un incendie s'est déclaré sous son aile gauche. Le pilote a alors coupé l'un des deux moteurs gauche, le croyant en feu. Quelques secondes plus tard, le second moteur gauche s'est arrêté à son tour, ce qui a rendu l'avion incontrôlable.