17-18 octobre 2005
France - Côte d'Ivoire. Suspension de militaires français soupçonnés d'homicide en Côte d'Ivoire
Le 17, le gouvernement français annonce que « des manquements graves à la loi, aux règlements militaires et aux ordres » ont été relevés au sujet d'une opération menée en Côte d'Ivoire, en mai, dans le cadre de l'opération Licorne. Le chef d'une bande de « coupeurs de routes » est décédé dans des circonstances suspectes après avoir été arrêté par des militaires français. Le sous-officier commandant la section concernée, ainsi que son chef de corps, le colonel Éric Burgaud, et le général de corps d'armée Henri Poncet, qui commandait alors l'opération Licorne, sont suspendus de leurs fonctions.
Le 18, le procureur du tribunal aux armées ouvre une information judiciaire pour « homicide volontaire » visant les trois militaires.
Le 2 novembre, le ministère de la Défense infligera un « blâme du ministre » – la plus lourde sanction disciplinaire – aux généraux Henri Poncet et Renaud de Malaussène, celui-ci « adjoint opérations » de Poncet en Côte d'ivoire.
Le 13 décembre, le tribunal aux armées de Paris mettra en examen le général Poncet pour complicité d'homicide involontaire.