17-24 janvier 2017
Royaume-Uni. Annonce d’un Brexit « radical »
Le 17, la Première ministre Theresa May confirme, dans un discours radical sur la sortie du royaume de l’Union européenne (UE), sa volonté de « sortir du marché unique », tout en exigeant « l’accès le plus large possible [à ce marché] sur une base de réciprocité ». Elle réaffirme sa volonté de reprendre le « contrôle » de l’immigration européenne en reconnaissant toutefois la nécessité pour son pays d’accueillir une main-d’œuvre étrangère. Theresa May lie notamment le sort des Européens vivant au Royaume-Uni à celui des expatriés britanniques dans les pays de l’UE. Concernant l’union douanière, elle exprime le vœu que son pays puisse accéder à la zone de libre-échange européenne tout en se libérant des droits de douane communs à l’égard du reste du monde. Theresa May menace de « fixer les impôts à des taux compétitifs » en cas de désaccord sur l’accès de Londres au marché européen. Enfin, elle estime, dans la perspective des futures négociations avec Bruxelles, que « pas d’accord vaut mieux qu’un mauvais accord ».
Le 24, la Cour suprême confirme le jugement rendu par la Haute Cour de Londres en novembre 2016, qui imposait au gouvernement d’obtenir l’accord du Parlement avant d’engager le Brexit. En revanche, la Cour dénie aux Parlements d’Écosse, d’Irlande du Nord et du Pays de Galles le droit d’être consultés sur le sujet.