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17-29 mars 2007

Israël - Autorité palestinienne. Nouveau gouvernement palestinien et réactivation de l'initiative de paix de la Ligue arabe

Le 17, à Gaza, le Conseil législatif palestinien approuve la composition du nouveau gouvernement formé par le Premier ministre Ismaïl Haniyeh à la suite de la signature en février d'un accord entre le Hamas, dont il est issu, et le Fatah du président Mahmoud Abbas. Le Hamas y dispose de onze portefeuilles sur vingt-quatre et le Fatah, de six. Dans son discours d'investiture, Ismaïl Haniyeh indique sa volonté d'« élargir » la trêve observée dans la bande de Gaza, mais réaffirme que la « résistance populaire à l'occupation est un droit légitime du peuple palestinien ». Il déclare vouloir œuvrer « avec la communauté internationale pour [...] restaurer les droits légitimes [du] peuple [palestinien], au premier rang desquels la création d'un État indépendant jouissant d'une pleine souveraineté sur les territoires occupés en 1967 ». Il affirme son intention de respecter « les résolutions internationales et les accords signés par l'O.L.P. ».

Le 18, le gouvernement israélien décide de poursuivre le boycottage du gouvernement palestinien dont le programme « comprend des éléments [...] inacceptables pour Israël et la communauté internationale, notamment le droit à la résistance sous toutes ses formes ».

Les 28 et 29 se tient à Riyad un sommet de la Ligue arabe consacré au conflit israélo-palestinien. Les participants réactivent l'initiative lancée en mars 2002 par le roi Abdallah d'Arabie Saoudite – alors prince héritier – qui propose à Israël une normalisation diplomatique de ses relations avec les États arabes en échange de l'évacuation des territoires occupés en 1967 – Cisjordanie, Jérusalem-Est et Golan – et du règlement du problème des réfugiés palestiniens. Les Palestiniens approuvent aujourd'hui cette initiative qui rencontre également une plus grande faveur dans le monde arabe. Déjà artisan de l'accord de gouvernement palestinien de février, l'Arabie Saoudite renforce ainsi son image d'acteur du processus de paix au Proche-Orient.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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