17-30 octobre 1985
Proche-Orient. Perte de crédibilité de l'O.L.P. et relance des négociations de paix par Israël
Le 17, George Shultz, secrétaire d'État américain, déclare que « ceux qui pratiquent la terreur et la violence n'ont pas de place à la table de paix ». Ces propos visent l'O.L.P., après l'assassinat de trois Israéliens à Larnaca (Chypre), le 25 septembre, et le détournement de l'Achille-Lauro, le 7 octobre. Cependant, Shimon Peres, Premier ministre israélien, arrivé la veille à Washington, tente de convaincre les Américains d'exclure définitivement l'O.L.P. des négociations de paix.
Le 21, Shimon Peres prononce un discours devant l'Assemblée générale des Nations unies, à New York. Il appelle les pays arabes, et en particulier la Jordanie, à négocier directement avec Israël et accepte pour la première fois que ces « négociations directes » puissent être patronnées par un « forum international ». Il n'exclut pas que l'U.R.S.S. participe à ce forum, mais à condition qu'elle rétablisse ses relations diplomatiques avec Israël.
Du 28 au 30, Yasser Arafat est à Amman pour tenter d'apaiser la tension survenue entre la Jordanie et l'O.L.P. à la suite des meurtres de Larnaca et de l'affaire de l'Achille-Lauro. Il s'entretient à plusieurs reprises avec le roi Hussein.