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17-31 octobre 1992

Angola. Menace de reprise de la guerre civile

Le 17, les résultats officiels de l'élection présidentielle des 29 et 30 septembre accordent 49,57 p. 100 des voix au président sortant José Eduardo Dos Santos, candidat du Mouvement pour la libération de l'Angola (M.P.L.A.), contre 40,07 p. 100 à Joseph Savimbi, chef de l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola (U.N.I.T.A.). Un second tour doit être organisé. Dénonçant les fraudes, Joseph Savimbi avait contesté les premières estimations, qui laissaient prévoir la victoire de José Eduardo dos Santos, et avait menacé de reprendre les armes. Les résultats des élections législatives ne sont pas contestés. Le M.P.L.A., ex-parti unique marxiste, obtient la majorité absolue au Parlement avec 53,74 p. 100 des suffrages, contre 34,10 p. 100 à l'U.N.I.T.A. Tandis que Joseph Savimbi refuse de rencontrer le président Dos Santos, l'U.N.I.T.A. tente de renforcer ses positions militaires dans le sud du pays.

Le 30, alors que les attaques de l'U.N.I.T.A. se multiplient, le Conseil de sécurité des Nations unies prolonge jusqu'au 30 novembre le mandat de l'O.N.U. en Angola, qui devait s'achever le 31 octobre. Sa résolution 784, adoptée à l'unanimité, constitue une mise en cause implicite de l'attitude de l'U.N.I.T.A. À partir du 31, les forces régulières attaquent les positions de l'U.N.I.T.A. dans la capitale. Les dirigeants du mouvement qui ne sont pas arrêtés reprennent le chemin de la clandestinité.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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