18-19 août 1997
Liban. Bombardement de Saïda par l'A.L.S
Le 18, en riposte à un attentat à la bombe qui fait trois morts civils dans la « zone de sécurité » contrôlée par l'Armée du Liban Sud (A.L.S.), milice auxiliaire de l'armée israélienne au Liban, celle-ci bombarde la ville de Saïda, où six civils sont tués. Cette action, près de dix ans après les derniers bombardements de la ville, soulève une vive émotion. Les autorités israéliennes rejettent sur l'A.L.S. la responsabilité de cette opération, qu'elles dénoncent explicitement.
Le 19, en guise de représailles, le mouvement chiite du Hezbollah, qui dément être l'auteur du premier attentat, tire des roquettes sur la « zone de sécurité » et sur le nord d'Israël. En avril 1996, à l'issue de l'opération « Raisins de la colère » menée par Tsahal au Liban et marquée par un massacre de réfugiés à Cana, un « arrangement » signé par les Premiers ministres israélien et libanais prévoyait que les groupes armés libanais n'attaqueraient plus l'État hébreu et que l'armée israélienne et ses alliés ne viseraient plus aucun objectif civil au Liban.