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18-21 septembre 1994

Suède. Victoire de l'opposition sociale-démocrate aux élections législatives

Le 18, au terme d'une campagne axée sur des questions économiques et dont l'Europe était absente, le Parti social-démocrate d'Ingvar Carlsson remporte les élections législatives avec 45,4 p. 100 des suffrages (+ 7,7 p. 100 par rapport au scrutin de septembre 1991) et 162 élus (+ 24) sur 349. Le Parti conservateur du Premier ministre Carl Bildt se maintient avec 22,3 p. 100 (+ 0,4 p. 100) des voix et 80 sièges (inchangé). Les trois autres formations de la coalition « bourgeoise » sortante enregistrent un recul : le Parti centriste obtient 7,7 p. 100 des voix (— 0,8 p. 100) et 27 élus (— 4) ; le Parti libéral, 7,2 p. 100 des suffrages (— 1,9 p. 100) et 25 députés (— 8) ; le Parti chrétien-démocrate, 4,1 p. 100 des voix (— 3) et 15 sièges (— 11). Avec 1,2 p. 100 des suffrages (— 5,5 p. 100), la Nouvelle Démocratie (droite populiste) n'est plus représentée au Riksdag, où elle disposait de 25 sièges. Les deux autres vainqueurs de la consultation sont le Parti de la gauche (ex-communiste), qui recueille 6,2 p. 100 des voix (+ 1,7 p. 100) et 22 sièges (+ 6), et les écologistes, qui obtiennent 5 p. 100 des suffrages (+ 1,6 p. 100) et font leur entrée au Parlement avec 18 élus. Mais ces deux dernières formations sont hostiles à la politique de rigueur économique prônée par les sociaux-démocrates.

Le 21, Ingvar Carlsson, déjà Premier ministre de 1986 à 1991, annonce la formation d'un gouvernement homogène minoritaire.

—  ENCYCLOPÆDIA UNIVERSALIS

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